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La « réhumanisation » d’un monstre social par la justice pénale – le cas du pédophile (Document en Français)
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Auteur(s) : LAYADI EMMA
Directeur du mémoire : SALAS DENIS
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - Master Justice et droit du procès (finalité recherche)
Date de création : 18-11-2024
Description : Les récits de monstres, qu’ils soient fantastiques ou humains, ont toujours été le reflet des peurs et des angoisses profondes des sociétés. Les monstres sociaux incarnent des individus perçus comme des anomalies menaçant l’ordre établi, que ce soit par leurs actions ou leur apparence. Ces figures de monstres sont marginalisées et systématiquement exclues du reste de la société. Dans ce cadre, les médias jouent un rôle primordial puisqu’ils alimentent la stigmatisation de ces individus ainsi qu’un climat social particulièrement anxiogène. Au fil du temps, cette fabrique de monstres ne s’attache pas aux mêmes individus. En effet d’un point de vue historique les lépreux, perçus comme des monstruosités au Moyen-âge, ont été remplacés par des monstres plus contemporains au nombre desquels se trouve notamment le pédophile. C’est sur cette figure de monstre spécifique que ce mémoire se concentre. La réflexion porte alors ici sur les raisons pour lesquelles la société érige de tels individus en véritables monstres, mais également, et surtout, sur le rôle de la justice dans le traitement de ces individus : comment la justice, à travers le procès et la peine prononcée, permet-elle de dépasser cette image monstrueuse pour replacer l’individu au centre de son analyse ? Cette question est d’autant plus essentielle qu’il en va in fine de la réinsertion sociale de ces auteurs d’infractions à caractère sexuel sur mineur. La justice, par son pouvoir symbolique et sa ritualisation, peut-elle démystifier ces monstres sociaux et leur offrir une chance de réhabilitation ? Si le système judiciaire semble avoir les outils pour parvenir à « réhumaniser » ces individus, la persistance du mécanisme de marginalisation et de stigmatisation sociale rend cette réinsertion trop incertaine. Des phénomènes tels que l’émergence de tribunaux médiatiques ou les diverses insuffisances de notre système répressif interrogent la véritable possibilité de réinsertion, et donc de « réhumanisation », des auteurs d’infractions de nature pédophile. Finalement, peuvent-ils véritablement espérer se débarrasser un jour de leur image de monstre ?
Mots-clés libres : Auteur d’infraction à caractère sexuel sur mineur, Procédure pénale, Réinsertion, Réhumanisation, Rituel judiciaire
Directeur du mémoire : SALAS DENIS
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - Master Justice et droit du procès (finalité recherche)
Date de création : 18-11-2024
Description : Les récits de monstres, qu’ils soient fantastiques ou humains, ont toujours été le reflet des peurs et des angoisses profondes des sociétés. Les monstres sociaux incarnent des individus perçus comme des anomalies menaçant l’ordre établi, que ce soit par leurs actions ou leur apparence. Ces figures de monstres sont marginalisées et systématiquement exclues du reste de la société. Dans ce cadre, les médias jouent un rôle primordial puisqu’ils alimentent la stigmatisation de ces individus ainsi qu’un climat social particulièrement anxiogène. Au fil du temps, cette fabrique de monstres ne s’attache pas aux mêmes individus. En effet d’un point de vue historique les lépreux, perçus comme des monstruosités au Moyen-âge, ont été remplacés par des monstres plus contemporains au nombre desquels se trouve notamment le pédophile. C’est sur cette figure de monstre spécifique que ce mémoire se concentre. La réflexion porte alors ici sur les raisons pour lesquelles la société érige de tels individus en véritables monstres, mais également, et surtout, sur le rôle de la justice dans le traitement de ces individus : comment la justice, à travers le procès et la peine prononcée, permet-elle de dépasser cette image monstrueuse pour replacer l’individu au centre de son analyse ? Cette question est d’autant plus essentielle qu’il en va in fine de la réinsertion sociale de ces auteurs d’infractions à caractère sexuel sur mineur. La justice, par son pouvoir symbolique et sa ritualisation, peut-elle démystifier ces monstres sociaux et leur offrir une chance de réhabilitation ? Si le système judiciaire semble avoir les outils pour parvenir à « réhumaniser » ces individus, la persistance du mécanisme de marginalisation et de stigmatisation sociale rend cette réinsertion trop incertaine. Des phénomènes tels que l’émergence de tribunaux médiatiques ou les diverses insuffisances de notre système répressif interrogent la véritable possibilité de réinsertion, et donc de « réhumanisation », des auteurs d’infractions de nature pédophile. Finalement, peuvent-ils véritablement espérer se débarrasser un jour de leur image de monstre ?
Mots-clés libres : Auteur d’infraction à caractère sexuel sur mineur, Procédure pénale, Réinsertion, Réhumanisation, Rituel judiciaire
Type : Dissertation
Format : Document PDF
Format : Document PDF
Entrepôt d'origine :
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-19281
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-19281
Type de ressource : Ressource documentaire