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La ville durable : objet d'action publique (Document en Français)
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Auteur(s) : Monge, Julie
Directeur du mémoire : CAILLOSSE JACQUES
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - Master Administration et politiques publiques
Date de création : 01-01-2012
Description : « Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas ! Prenons garde que le XXIe siècle ne devienne pas, pour les générations futures, celui d’un crime de l’humanité contre la vie ». Ainsi s’exprimait au sommet de Johannesburg l’alors président de la République Jacques Chirac. Son propos résonne encore alors qu’émanent des cercles d’experts mille thèses alarmistes. En juin 2012 paraissait dans la revue scientifique Nature le rapport Approaching a state-shift in Earth’s biosphere selon lequel un « point de non retour » serait bientôt atteint. La moitié des climats connus devrait prochainement disparaître, laissant place, de manière brutale, à des conditions jusqu’alors jamais endurées. La modification du bilan radiatif de la Terre plongera les écosystèmes dans un état d’équilibre auquel nos sociétés seraient « incapables de s’adapter ». Fragmentation des habitats, croissance démographique intense, consommation outrancière des ressources, treize millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année, une nouvelle espèce disparaît toutes les vingt minutes et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la génération de demain devrait mourir plus jeune que celle qui l’a vue naître. Les trois quarts des émissions de gaz à effet de serre sont le fait des villes, de leur construction et de leur fonctionnement. Dès 2065, le coût des destructions engendrées par les émissions humaines en gaz à effet de serre pourrait s’élever à la totalité du produit mondial brut. Le krach écologique est pour demain. 2030, année fatidique pour Geneviève Férone. A l’échelle d’une même génération devraient converger simultanément les fronts climatique, nergétique, démographique et de croissance. Déséquilibres globaux, sécheresse, pénurie énergétique, intensification des flux migratoires : sans transition pacifique, il n’y aurait d’autre issue qu’une « forme de chaos », un effondrement économique qui engendrerait une baisse massive de la population mondiale.
Mots-clés libres : Ecologie, Action publique
Directeur du mémoire : CAILLOSSE JACQUES
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - Master Administration et politiques publiques
Date de création : 01-01-2012
Description : « Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas ! Prenons garde que le XXIe siècle ne devienne pas, pour les générations futures, celui d’un crime de l’humanité contre la vie ». Ainsi s’exprimait au sommet de Johannesburg l’alors président de la République Jacques Chirac. Son propos résonne encore alors qu’émanent des cercles d’experts mille thèses alarmistes. En juin 2012 paraissait dans la revue scientifique Nature le rapport Approaching a state-shift in Earth’s biosphere selon lequel un « point de non retour » serait bientôt atteint. La moitié des climats connus devrait prochainement disparaître, laissant place, de manière brutale, à des conditions jusqu’alors jamais endurées. La modification du bilan radiatif de la Terre plongera les écosystèmes dans un état d’équilibre auquel nos sociétés seraient « incapables de s’adapter ». Fragmentation des habitats, croissance démographique intense, consommation outrancière des ressources, treize millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année, une nouvelle espèce disparaît toutes les vingt minutes et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la génération de demain devrait mourir plus jeune que celle qui l’a vue naître. Les trois quarts des émissions de gaz à effet de serre sont le fait des villes, de leur construction et de leur fonctionnement. Dès 2065, le coût des destructions engendrées par les émissions humaines en gaz à effet de serre pourrait s’élever à la totalité du produit mondial brut. Le krach écologique est pour demain. 2030, année fatidique pour Geneviève Férone. A l’échelle d’une même génération devraient converger simultanément les fronts climatique, nergétique, démographique et de croissance. Déséquilibres globaux, sécheresse, pénurie énergétique, intensification des flux migratoires : sans transition pacifique, il n’y aurait d’autre issue qu’une « forme de chaos », un effondrement économique qui engendrerait une baisse massive de la population mondiale.
Mots-clés libres : Ecologie, Action publique
Type : Dissertation
Format : Document PDF
Format : Document PDF
Entrepôt d'origine :
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-1912
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-1912
Type de ressource : Ressource documentaire