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Fiction plurielle et problèmes publics : la série télévisée Betty, une esthétique documentaire et subversive au service d’une vissée politique (Document en Français)
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Auteur(s) : LE GOFF CLAIRE
Directeur du mémoire : LAMBERT FREDERIC
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - IFP - Master Médias, langages et sociétés (finalité recherche)
Date de création : 05-10-2021
Description : Depuis 2007, la chaîne HBO, reconnue pour ses « blockbusters d’auteur », s’est engagée dans le développement de « séries intermédiaires », plus expérimentales. Sortie aux Etats-Unis le premier mai 2020 sur HBO, la première saison de la série télévisée Betty s’inscrit dans cette stratégie. Ce projet peut avant tout être attribué à Crystal Moselle, à la fois co-créatrice, réalisatrice, co-productrice et co-scénariste. Nous y découvrons le quotidien ordinaire d’un groupe de cinq jeunes femmes skateuses au sein de l’univers social new yorkais. La caméra portée, agitée de Crystal Moselle, qui privilégie les gros plans et les plans poitrine, nous immerge dans une fiction qui nous semble plus proche du documentaire. La démarche originale de cette réalisatrice situe Betty dans un « no genre’s land ». La série sait aussi se délester de certaines exigences commerciales, en installant ses téléspectateur·rice·s dans des pauses de contemplation et de déambulation. L’esthétique de Betty, documentaire et subversive, est ainsi à l’origine d’un « trouble dans le genre » sériel. Véritable « fiction-monde », cette série aborde de nombreuses questions liées à des problèmes publics, et notamment celles qui dépendent du genre. Ainsi, par deux fois, le genre est troublé. Ses personnages principaux, aux profils intersectionnels, engagés dans un processus intense d’exploration de leur identité, investissent ces problèmes de manière subtile. Ce discours politique de Betty, produit des industries culturelles, est en effet ingénieusement intégré à son univers fictionnel. Mais il a rarement participé à la création d’un débat public au sein de notre « propre monde réel ».
Mots-clés libres : Industries culturelles, Série télévisée, Problèmes publics, Intersectionnalité, No genre’s land
Directeur du mémoire : LAMBERT FREDERIC
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - IFP - Master Médias, langages et sociétés (finalité recherche)
Date de création : 05-10-2021
Description : Depuis 2007, la chaîne HBO, reconnue pour ses « blockbusters d’auteur », s’est engagée dans le développement de « séries intermédiaires », plus expérimentales. Sortie aux Etats-Unis le premier mai 2020 sur HBO, la première saison de la série télévisée Betty s’inscrit dans cette stratégie. Ce projet peut avant tout être attribué à Crystal Moselle, à la fois co-créatrice, réalisatrice, co-productrice et co-scénariste. Nous y découvrons le quotidien ordinaire d’un groupe de cinq jeunes femmes skateuses au sein de l’univers social new yorkais. La caméra portée, agitée de Crystal Moselle, qui privilégie les gros plans et les plans poitrine, nous immerge dans une fiction qui nous semble plus proche du documentaire. La démarche originale de cette réalisatrice situe Betty dans un « no genre’s land ». La série sait aussi se délester de certaines exigences commerciales, en installant ses téléspectateur·rice·s dans des pauses de contemplation et de déambulation. L’esthétique de Betty, documentaire et subversive, est ainsi à l’origine d’un « trouble dans le genre » sériel. Véritable « fiction-monde », cette série aborde de nombreuses questions liées à des problèmes publics, et notamment celles qui dépendent du genre. Ainsi, par deux fois, le genre est troublé. Ses personnages principaux, aux profils intersectionnels, engagés dans un processus intense d’exploration de leur identité, investissent ces problèmes de manière subtile. Ce discours politique de Betty, produit des industries culturelles, est en effet ingénieusement intégré à son univers fictionnel. Mais il a rarement participé à la création d’un débat public au sein de notre « propre monde réel ».
Mots-clés libres : Industries culturelles, Série télévisée, Problèmes publics, Intersectionnalité, No genre’s land
Type : Dissertation
Format : Document PDF
Format : Document PDF
Entrepôt d'origine :
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-15101
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-15101
Type de ressource : Ressource documentaire