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Analyse de la crise médiatique et de la communication de crise de la «Maison Bleue» aux suites du Choigate en Corée du Sud. (Document en Français)
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Auteur(s) : MANIERE PIA
Directeur du mémoire : D'ALMEIDA FABRICE
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - IFP - Master Médias, langages et sociétés (finalité recherche)
Date de création : 26-09-2018
Description : Le Choigate est le nom donné par les journalistes sud-coréens au scandale de corruption qui a touché la Maison Bleue, ainsi que l’élite économique sud-coréenne depuis fin 2016. Eté 2016, la presse coréenne sous-entendre que la présidente Park Guen-hye serait sous l’influence chamanique de sa confidente, Mme Choi Soon-Sil. En effet, les deux femmes entretiennent des liens très étroits depuis l’enfance. Tout bascule le 24 octobre 2016, lorsque la chaîne de télévision sud-coréenne JTBC se procure la tablette personnelle de Mme Choi, où figurent de nombreux documents confidentiels. Mme Choi se rend ainsi coupable d’ingérence dans les affaires de l’état sud-coréen. Ce n’est que le début de nombreuses révélations, car l’opinion publique coréenne découvre que Mme Choi usait de son influence auprès de la présidente Park pour soutirer des sommes faramineuses aux conglomérats coréens, dits « Chaebols ». Elle aurait ainsi extorqué 61 millions de dollars à 52 groupes coréens. Ces fonds transitaient par les fondations de Mme Choi en l’échange de politiques économiques favorables. Face à ce scandale d’ampleur inédite, l’opinion sud-coréenne se mobilise tous les samedis sur la place Gwanghwamun à Séoul lors de grands regroupements baptisés “manifestations aux bougies” par la presse, afin de réclamer la démission de la présidente Park. Ces rassemblements atteignent les 1,7 millions de manifestants. La justice se saisit alors très vite de l’affaire, mettant en place une procédure de destitution de la présidente. Choi Soon-sil est mise en examen ainsi que les héritiers des Chaebols impliqués, tels que les dirigeants de Samsung, ou de Lotte. Nous verrons dans ce mémoire comment le Choigate a amorcé une crise multisectorielle au sens entendu par Michel Dobry, soit qui touche toutes les sphères de la société et remettent en cause l’ordre social. Pour cela, nous ferons un retour historique, culturel et économique sur la société Sud-Coréenne. Puis nous analyserons la communication de crise de la Maison Bleue. Enfin nous mettrons en évidence les facteurs qui ont poussé la population sud-coréenne à se mobiliser, enclenchant une crise multisectorielle.
Mots-clés libres : Corée du Sud, communication de crise, choigate, sociologie des crises, crises politiques, crise mutlisectorielle
Directeur du mémoire : D'ALMEIDA FABRICE
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - IFP - Master Médias, langages et sociétés (finalité recherche)
Date de création : 26-09-2018
Description : Le Choigate est le nom donné par les journalistes sud-coréens au scandale de corruption qui a touché la Maison Bleue, ainsi que l’élite économique sud-coréenne depuis fin 2016. Eté 2016, la presse coréenne sous-entendre que la présidente Park Guen-hye serait sous l’influence chamanique de sa confidente, Mme Choi Soon-Sil. En effet, les deux femmes entretiennent des liens très étroits depuis l’enfance. Tout bascule le 24 octobre 2016, lorsque la chaîne de télévision sud-coréenne JTBC se procure la tablette personnelle de Mme Choi, où figurent de nombreux documents confidentiels. Mme Choi se rend ainsi coupable d’ingérence dans les affaires de l’état sud-coréen. Ce n’est que le début de nombreuses révélations, car l’opinion publique coréenne découvre que Mme Choi usait de son influence auprès de la présidente Park pour soutirer des sommes faramineuses aux conglomérats coréens, dits « Chaebols ». Elle aurait ainsi extorqué 61 millions de dollars à 52 groupes coréens. Ces fonds transitaient par les fondations de Mme Choi en l’échange de politiques économiques favorables. Face à ce scandale d’ampleur inédite, l’opinion sud-coréenne se mobilise tous les samedis sur la place Gwanghwamun à Séoul lors de grands regroupements baptisés “manifestations aux bougies” par la presse, afin de réclamer la démission de la présidente Park. Ces rassemblements atteignent les 1,7 millions de manifestants. La justice se saisit alors très vite de l’affaire, mettant en place une procédure de destitution de la présidente. Choi Soon-sil est mise en examen ainsi que les héritiers des Chaebols impliqués, tels que les dirigeants de Samsung, ou de Lotte. Nous verrons dans ce mémoire comment le Choigate a amorcé une crise multisectorielle au sens entendu par Michel Dobry, soit qui touche toutes les sphères de la société et remettent en cause l’ordre social. Pour cela, nous ferons un retour historique, culturel et économique sur la société Sud-Coréenne. Puis nous analyserons la communication de crise de la Maison Bleue. Enfin nous mettrons en évidence les facteurs qui ont poussé la population sud-coréenne à se mobiliser, enclenchant une crise multisectorielle.
Mots-clés libres : Corée du Sud, communication de crise, choigate, sociologie des crises, crises politiques, crise mutlisectorielle
Type : Dissertation
Format : Document PDF
Format : Document PDF
Entrepôt d'origine :
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-10981
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-10981
Type de ressource : Ressource documentaire