Assas Recherche | Le sujet vivant : repenser la subjectivité avec Plessner et Merleau-Ponty

Le sujet vivant : repenser la subjectivité avec Plessner et Merleau-Ponty (Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :

Thèse soumise à l'embargo de l'auteur jusqu'au 21/03/2026 (communication intranet).

Informations sur les contributeurs

Auteur : Pagan Matteo

Pagan, Matteo

Nom

Pagan

Prénom

Matteo

Nationalité

Italien

Date de soutenance : 20-03-2025

Directeur(s) de thèse : Carnevali Barbara

Carnevali, Barbara

Nom

Carnevali

Prénom

Barbara

- Forti Simona

Forti, Simona

Nom

Forti

Prénom

Simona

Etablissement de soutenance : Paris, EHESS

Paris, EHESS

Nom

Paris, EHESS

- Scuola normale superiore (Pise, Italie)

Scuola normale superiore (Pise, Italie)

Nom

Scuola normale superiore (Pise, Italie)

Ecole doctorale : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales

École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales

Nom

École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales

Informations générales

Discipline : Philosophie
Classification : Philosophie occidentale moderne et philosophies non orientales

Mots-clés libres : Anthropologie philosophique, Corps, Organisme, Nature
Mots-clés :

Phénoménologie
Sujet (philosophie)
Subjectivisme
Transcendance (philosophie)
Immanence (philosophie)
Liberté

Résumé : Cette recherche vise à démontrer que les réflexions de Helmuth Plessner et Maurice Merleau-Ponty offrent les instruments théoriques pour repenser la notion de sujet, en dépassant l’alternative, encore au centre du débat philosophique contemporain, entre le subjectivisme et la désubjectivation. De fait, leur critique du sujet cartésien, conscience désincarnée en position de survol, ne débouche jamais sur l’objectivisme ou l’irrationalisme d’une certaine Lebensphilosophie : pour cette raison, le sujet n’est jamais dissous, ni dans le monde objectif, ni dans un horizon vital impersonnel. Dans leurs réflexions le sujet n’est pas éliminé, mais plutôt étudié dans sa relation à la fois d’inhérence et de non-coïncidence avec le monde. En d’autres termes, on ne passe pas de la transcendance absolue à la pure immanence : la thèse qu’on soutient est que Plessner et Merleau-Ponty partagent une idée du sujet en tant que transcendance immanente. Dans ce cadre théorique la capacité de poser une distance, d’établir un écart, n’assume plus un caractère vertical, mais horizontal. Cette transcendance horizontale, loin d’être une distance qui sépare et isole, se configure comme un écart dans l’immanence sensible, « un rapport non hiérarchique mais latéral » qui s’exprime en premier lieu dans le corps du sujet. Cet écart dans l’immanence comporte alors une idée de liberté toujours relative, située, par-delà la fausse alternative entre liberté absolue et déterminisme. Le sujet chez Plessner et Merleau-Ponty est déjà toujours ancré dans une situation qu’il n’a pas choisie, mais en même temps libre : il conserve un espace de liberté (Spielraum) non au-delà de la situation, mais en elle. Pour soutenir cette hypothèse, on fait référence au concept de jeu (Spiel) et à la figure du comédien (Schauspieler).

Informations techniques

Type de contenu : Text
Format : PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine :

STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises

Identifiant : 2025EHES0017
Type de ressource : Thèse

Fiche descriptive