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Corps "indisciples" / Corps-sans-organes : une épistémologie psychanalytique du fragment (Document en Français)

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Informations sur les contributeurs

Auteur : Brujere Margaux

Brujere, Margaux

Nom

Brujere

Prénom

Margaux

Nationalité

Français

Date de soutenance : 16-12-2024

Directeur(s) de thèse : Harcourt Bernard E.

Harcourt, Bernard E.

Nom

Harcourt

Prénom

Bernard E.

Etablissement de soutenance : Paris, EHESS

Paris, EHESS

Nom

Paris, EHESS

Ecole doctorale : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales

École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales

Nom

École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales

Informations générales

Discipline : Cultures Visuelles
Classification : Architecture, Sciences sociales, sociologie, anthropologie, Philosophie, psychologie

Mots-clés libres : Geste, Intime, Intensité, Corps-Sans-Organe
Mots-clés :

Psychoses
Guerre
Terrorisme
Psychanalyse

Résumé : « Le Corps sans Organe, on n'y arrive pas, on ne peut pas y arriver, on n'a jamais fini d'y accéder, c'est une limite » Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux (1980). L'Anti-Œdipe nous avait déjà appris que le corps-sans-organe et ses machines ne traduisaient pas seulement quelque chose du corps humain biologique, mais qu'ils s'étendaient également aux systèmes politiques, qu'ils couvraient les phénomènes sociaux et encore plus précisément les rapports entre les êtres. J'étendrai ici à mon tour davantage encore ces machines, prolongeant ainsi ce que Deleuze et Guattari ont conceptualisé dans un rapport profondément technique et non symbolique avec le réel : qu'est-ce qu'un corps ? Et que peut-il ? Jusqu'où et comment est-il capable ? Cette thèse propose une trajectoire depuis la guerre, en passant par le terrorisme, jusqu'à la psychose, psychose que nous mettrons de côté au profit d'une pratique du geste et de l'intime. Voici ma tentative : créer un pont entre les pratiques techniques/esthétiques et les pratiques cliniques, l'objectif étant de dessiner un chemin possible entre l'art et la psychanalyse dans lequel se construit une pensée à partir du fragment emprunt de la clinique des psychoses. Que nous apprend la psychose pour penser l'intime et l'intensité du sujet ? Et que pourrait-on apprendre du geste en psychanalyse ? À partir d'images en devenir – celles du rêve, celles dont nous n'avons pas encore parlé et que nous n'avons pas encore imaginées – il sera question de construire un espace de soin qui s'appuie sur le travail du collectif et la responsabilité individuelle. Le soin lui-même n'étant pas exempt de violence, en prendre parti sans y succomber reste pourtant le plus grand défi de ce projet. Cette thèse essaie justement de déployer ce que permet la violence lorsqu'elle est tournée du côté de la création et du lien.

Informations techniques

Type de contenu : Text
Format : PDF, PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine :

STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises

Identifiant : 2024EHES0137
Type de ressource : Thèse

Fiche descriptive