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Le cinéma en vérité (Document en Français)
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Auteur(s) : Peigney, Salomé-Jill
Directeur du mémoire : LAMBERT FREDERIC
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - IFP - Master Médias, langages et sociétés (finalité recherche)
Date de création : 30-06-2013
Description : La notion de « cinéma-vérité » forgée par Jean Rouch et Edgar Morin au début de la décennie 1960 et mise en images dans leur Chronique d'un été nous a permis d'interroger non pas seulement un esthétisme et des idées dans le cinéma qui émergent avec et par une technique nouvelle - la caméra légère à son synchrone – mais plus largement, l'enregistrement mécanique par la caméra. Le caractère expérimental de ce film tient d'abord à cet aspect technique ainsi inauguré dans le cinéma français. Mais également, cette expérience tient, et c’en est le corollaire, à la manière de filmer qui consiste à se rapprocher des personnes grâce à la maniabilité de la caméra et de saisir leur voix dans le même temps, et ainsi d'intégrer un milieu, en prendre part, filmer l'intimité. Il s'agit même, pour Rouch l'anthropologue et Morin le sociologue, d'utiliser ce nouvel objet technique comme objet de recherche, par l'attitude que la caméra provoque sur les personnes filmées qui ne se comportent pas comme si la caméra n'était pas là, et par l'univers que crée l'enregistrement photographique – et par extension, filmique – qui transforme toute scène filmée, aussi improvisée soit-elle, en un récit qui diffère selon l'angle de vue adopté, et selon la manière dont on monte ensuite ce matériau filmique. Le « cinéma-vérité » ne doit pas être vu comme un label prétentieux de réalisateurs naïfs qui ont pu croire filmer « la vie telle qu'elle est », « le réel objectif », mais une méthode qui consiste à assumer le dispositif filmique, à le donner à voir à l'image : dans le film on parle du film en train de se construire. Ce méta-langage filmique intégré au récit de l'improvisation du tournage, des réactions de chacun face à la caméra illustre pour nous une volonté politique de rompre avec une conception du cinéma qui avait cours jusqu'alors, et qui nécessitait force moyens, scénarios, stars et décors.
Mots-clés libres : Sémiologie, Anthropologie, Cinéma, Cinéma-vérité, jean Rouch, Edgar Morin, 1960
Directeur du mémoire : LAMBERT FREDERIC
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - IFP - Master Médias, langages et sociétés (finalité recherche)
Date de création : 30-06-2013
Description : La notion de « cinéma-vérité » forgée par Jean Rouch et Edgar Morin au début de la décennie 1960 et mise en images dans leur Chronique d'un été nous a permis d'interroger non pas seulement un esthétisme et des idées dans le cinéma qui émergent avec et par une technique nouvelle - la caméra légère à son synchrone – mais plus largement, l'enregistrement mécanique par la caméra. Le caractère expérimental de ce film tient d'abord à cet aspect technique ainsi inauguré dans le cinéma français. Mais également, cette expérience tient, et c’en est le corollaire, à la manière de filmer qui consiste à se rapprocher des personnes grâce à la maniabilité de la caméra et de saisir leur voix dans le même temps, et ainsi d'intégrer un milieu, en prendre part, filmer l'intimité. Il s'agit même, pour Rouch l'anthropologue et Morin le sociologue, d'utiliser ce nouvel objet technique comme objet de recherche, par l'attitude que la caméra provoque sur les personnes filmées qui ne se comportent pas comme si la caméra n'était pas là, et par l'univers que crée l'enregistrement photographique – et par extension, filmique – qui transforme toute scène filmée, aussi improvisée soit-elle, en un récit qui diffère selon l'angle de vue adopté, et selon la manière dont on monte ensuite ce matériau filmique. Le « cinéma-vérité » ne doit pas être vu comme un label prétentieux de réalisateurs naïfs qui ont pu croire filmer « la vie telle qu'elle est », « le réel objectif », mais une méthode qui consiste à assumer le dispositif filmique, à le donner à voir à l'image : dans le film on parle du film en train de se construire. Ce méta-langage filmique intégré au récit de l'improvisation du tournage, des réactions de chacun face à la caméra illustre pour nous une volonté politique de rompre avec une conception du cinéma qui avait cours jusqu'alors, et qui nécessitait force moyens, scénarios, stars et décors.
Mots-clés libres : Sémiologie, Anthropologie, Cinéma, Cinéma-vérité, jean Rouch, Edgar Morin, 1960
Type : Dissertation
Format : Document PDF
Format : Document PDF
Entrepôt d'origine :
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-3232
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-3232
Type de ressource : Ressource documentaire