Dangerosité des individus et ordre public : l'admission en soins phsychiatriques sans consentement (Document en Français)
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Auteur(s) : Alland, Camille
Directeur du mémoire : DENIZEAU CHARLOTTE
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - Master Sécurité et défense
Date de création : 01-01-2012
Description : « Notre devoir n’est pas de nous débarrasser du fou, mais de débarrasser le fou de sa folie » écrivait le journaliste engagé Albert Londres. Si cette vision globale du traitement des troubles psychiatriques semble faire aujourd’hui consensus, la folie n’a pas été appréhendée de la même manière selon les époques, tant la notion est fluctuante et circonstanciée. La folie est inhérente à l’homme ; les esprits divergents ont toujours existé. Cette étude n’a pourtant pas pour objet de définir les différentes formes de folie, ce qui relève de la science psychiatrique. Elle ne discutera pas non plus de la conception de la folie par rapport à la norme, ni de la responsabilité juridique des malades mentaux, ce dernier point relevant uniquement du droit pénal. Néanmoins, il sera intéressant de faire un rapide rappel historique sur l’évolution de la prise en charge des fous selon les époques. Au fil du temps, les aliénés ont été rejetés ou acceptés, persécutés ou protégés, soignés ou non, voire considérés comme des animaux, et à acceptation différente, traitement différent. A ces considérations vient s’ajouter une notion importante, celle de la dangerosité, qui ne sera pas sans effet sur les réflexions portées au traitement des aliénés.Une fois effectué le lien entre folie, dangerosité et prise en charge, il faudra autant que faire se peut étudier la manière dont le Droit a traité cette question, bien qu’il l’ait appréhendé tardivement – la première véritable loi sur le statut des aliénés n’étant apparu qu’en 1838.
Mots-clés libres : Ordre public, malades mentaux, Internement psychiatrique
Directeur du mémoire : DENIZEAU CHARLOTTE
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - Master Sécurité et défense
Date de création : 01-01-2012
Description : « Notre devoir n’est pas de nous débarrasser du fou, mais de débarrasser le fou de sa folie » écrivait le journaliste engagé Albert Londres. Si cette vision globale du traitement des troubles psychiatriques semble faire aujourd’hui consensus, la folie n’a pas été appréhendée de la même manière selon les époques, tant la notion est fluctuante et circonstanciée. La folie est inhérente à l’homme ; les esprits divergents ont toujours existé. Cette étude n’a pourtant pas pour objet de définir les différentes formes de folie, ce qui relève de la science psychiatrique. Elle ne discutera pas non plus de la conception de la folie par rapport à la norme, ni de la responsabilité juridique des malades mentaux, ce dernier point relevant uniquement du droit pénal. Néanmoins, il sera intéressant de faire un rapide rappel historique sur l’évolution de la prise en charge des fous selon les époques. Au fil du temps, les aliénés ont été rejetés ou acceptés, persécutés ou protégés, soignés ou non, voire considérés comme des animaux, et à acceptation différente, traitement différent. A ces considérations vient s’ajouter une notion importante, celle de la dangerosité, qui ne sera pas sans effet sur les réflexions portées au traitement des aliénés.Une fois effectué le lien entre folie, dangerosité et prise en charge, il faudra autant que faire se peut étudier la manière dont le Droit a traité cette question, bien qu’il l’ait appréhendé tardivement – la première véritable loi sur le statut des aliénés n’étant apparu qu’en 1838.
Mots-clés libres : Ordre public, malades mentaux, Internement psychiatrique
Type : Dissertation
Format : Document PDF
Format : Document PDF
Entrepôt d'origine :
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-2252
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-2252
Type de ressource : Ressource documentaire