La mise en oeuvre extraterritoriale de la responsabilité des entreprises en matière de droits de l'homme (Document en Français)
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Auteur(s) : Condé Piquer, Harald
Directeur du mémoire : DECAUX EMMANUEL
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - Master Droits de l’homme et droit humanitaire
Date de création : 01-01-2012
Description : Le 20ème siècle est marqué par des bouleversements à la fois brusque et profonds de l’ordre international. Le système issu du traité de Westphalie reposait sur l’axiome de la toute-puissance étatique. Souverain à l’intérieur de ses frontières, l’État-Léviathan était naturellement le seul à pouvoir agir en dehors. Ce système international ancien peut être pensé comme une « arène », dont les seuls « gladiateurs » étaient les Etats. L’anarchie hobbesienne structurant les relations internationales était alors censée se traduire inévitablement par la guerre de tous contre tous. Ce système de pensée est rejeté une première fois après la Première guerre mondiale, avec l’éphémère Société des Nations et la tentative du Pacte Briand-Kellog de mettre la guerre hors-la-loi. Il l’est une deuxième fois trente ans plus tard, avec cette fois un succès plus durable. Si la guerre ne disparaît pas, au-moins la nouvelle « société internationale » se fixe-t-elle un cadre pour régler pacifiquement les différends de ses membres et traiter leurs problèmes communs. La création de l’Organisation des nations unies (ci-après « ONU ») s’accompagne de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme (« DUDH »), par laquelle les États reconnaissent certains droits inaliénables à leurs sujets, donnant un contenu, certes à valeur déclaratoire, aux droits de l’homme que la Charte des nations unies (« la Charte ») vise à promouvoir. Cette société internationale reste presque exclusivement dominée par les États, qui se sont donnés pour objectif de remplacer l’arène par un club, ou plutôt des clubs à différents échelons (régional, mondial), dans lesquels les nations tentent de s’entendre. A cette logique de société internationale subsiste cependant celle d’un système dans lequel les puissances s’affrontent et s’équilibrent. Pendant plusieurs décennies, les blocs antagonistes dominés par deux superpuissances au hard power sans précédent structurent toujours les relations internationales et paralysent le bon fonctionnement du système multilatéral mis en place pour veiller à la paix et la sécurité internationale.
Mots-clés libres : Responsabilité des entreprises, Droit de l'homme
Directeur du mémoire : DECAUX EMMANUEL
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - Master Droits de l’homme et droit humanitaire
Date de création : 01-01-2012
Description : Le 20ème siècle est marqué par des bouleversements à la fois brusque et profonds de l’ordre international. Le système issu du traité de Westphalie reposait sur l’axiome de la toute-puissance étatique. Souverain à l’intérieur de ses frontières, l’État-Léviathan était naturellement le seul à pouvoir agir en dehors. Ce système international ancien peut être pensé comme une « arène », dont les seuls « gladiateurs » étaient les Etats. L’anarchie hobbesienne structurant les relations internationales était alors censée se traduire inévitablement par la guerre de tous contre tous. Ce système de pensée est rejeté une première fois après la Première guerre mondiale, avec l’éphémère Société des Nations et la tentative du Pacte Briand-Kellog de mettre la guerre hors-la-loi. Il l’est une deuxième fois trente ans plus tard, avec cette fois un succès plus durable. Si la guerre ne disparaît pas, au-moins la nouvelle « société internationale » se fixe-t-elle un cadre pour régler pacifiquement les différends de ses membres et traiter leurs problèmes communs. La création de l’Organisation des nations unies (ci-après « ONU ») s’accompagne de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme (« DUDH »), par laquelle les États reconnaissent certains droits inaliénables à leurs sujets, donnant un contenu, certes à valeur déclaratoire, aux droits de l’homme que la Charte des nations unies (« la Charte ») vise à promouvoir. Cette société internationale reste presque exclusivement dominée par les États, qui se sont donnés pour objectif de remplacer l’arène par un club, ou plutôt des clubs à différents échelons (régional, mondial), dans lesquels les nations tentent de s’entendre. A cette logique de société internationale subsiste cependant celle d’un système dans lequel les puissances s’affrontent et s’équilibrent. Pendant plusieurs décennies, les blocs antagonistes dominés par deux superpuissances au hard power sans précédent structurent toujours les relations internationales et paralysent le bon fonctionnement du système multilatéral mis en place pour veiller à la paix et la sécurité internationale.
Mots-clés libres : Responsabilité des entreprises, Droit de l'homme
Type : Dissertation
Format : Document PDF
Format : Document PDF
Entrepôt d'origine :
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-2072
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-2072
Type de ressource : Ressource documentaire