La sorcellerie dans la doctrine criminaliste des XVIIe et XVIIIe siècles (Document en Français)
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Auteur(s) : LE GODEC KORENTINE
Directeur du mémoire : ROUMY FRANCK
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - Master Histoire du droit (finalité recherche)
Date de création : 21-02-2025
Description : La sorcellerie a toujours suscité une attention particulière, marquée par des perceptions et des réactions fluctuantes, de la part des populations. C’est à partir du XIe siècle, que la sorcellerie devient une activité perçue comme appartenant à une communauté organisée, dont l’objectif est de semer la terreur. L’étude porte ici sur la définition et la répression du crime spécifique de sorcellerie sous l’Ancien Régime, en se concentrant sur la période allant du XVIIe au XVIIIe siècle. Elle se concentre sur la répression menée par les autorités séculières, réprimant officiellement et seules, ce crime depuis 1390. À cette époque, l’infraction de sorcellerie connait sa répression la plus vive dans de nombreuses régions d'Europe, un phénomène auquel le royaume de France n'échappe pas. L’Ancien Régime constitue la période la plus sombre de la répression de la sorcellerie en France. Le XVIe siècle a offert aux juges les plus convaincus du crime de sorcellerie et de l’existence de Satan, les écrits les plus clairs : les traités de démonologie. Ces derniers sont de vrais outils méthodologiques pour les enquêteurs. De plus, la procédure pénale inquisitoire offre aux juges une grande latitude d’appréciation, en leur permettant de mener eux-mêmes l’enquête grâce à une panoplie d’indices qui construisent leur intime conviction. Cependant, par leurs arrêts, les parlementaires ont peu à peu contribué à la décriminalisation de la sorcellerie. Cette époque manifeste aussi la montée de la centralisation du royaume de France vers un véritable État moderne à la fin du XVIIe siècle, avec à sa tête le parlement de Paris, proche du pouvoir et qui rend la justice au nom et pour le compte du roi.
Mots-clés libres : Chasse aux sorcières, Recherche du puntum diabolicum , Procédure pénale inquisitoire, Arrêts du Parlement de Paris
Directeur du mémoire : ROUMY FRANCK
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - Master Histoire du droit (finalité recherche)
Date de création : 21-02-2025
Description : La sorcellerie a toujours suscité une attention particulière, marquée par des perceptions et des réactions fluctuantes, de la part des populations. C’est à partir du XIe siècle, que la sorcellerie devient une activité perçue comme appartenant à une communauté organisée, dont l’objectif est de semer la terreur. L’étude porte ici sur la définition et la répression du crime spécifique de sorcellerie sous l’Ancien Régime, en se concentrant sur la période allant du XVIIe au XVIIIe siècle. Elle se concentre sur la répression menée par les autorités séculières, réprimant officiellement et seules, ce crime depuis 1390. À cette époque, l’infraction de sorcellerie connait sa répression la plus vive dans de nombreuses régions d'Europe, un phénomène auquel le royaume de France n'échappe pas. L’Ancien Régime constitue la période la plus sombre de la répression de la sorcellerie en France. Le XVIe siècle a offert aux juges les plus convaincus du crime de sorcellerie et de l’existence de Satan, les écrits les plus clairs : les traités de démonologie. Ces derniers sont de vrais outils méthodologiques pour les enquêteurs. De plus, la procédure pénale inquisitoire offre aux juges une grande latitude d’appréciation, en leur permettant de mener eux-mêmes l’enquête grâce à une panoplie d’indices qui construisent leur intime conviction. Cependant, par leurs arrêts, les parlementaires ont peu à peu contribué à la décriminalisation de la sorcellerie. Cette époque manifeste aussi la montée de la centralisation du royaume de France vers un véritable État moderne à la fin du XVIIe siècle, avec à sa tête le parlement de Paris, proche du pouvoir et qui rend la justice au nom et pour le compte du roi.
Mots-clés libres : Chasse aux sorcières, Recherche du puntum diabolicum , Procédure pénale inquisitoire, Arrêts du Parlement de Paris
Type : Dissertation
Format : Document PDF
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Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-20621
Type de ressource : Ressource documentaire
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Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-20621
Type de ressource : Ressource documentaire