Le marché des données n’existe pas : étude des différentes formes de valorisation des données. (Document en Français)
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Auteur(s) : ROUILLOT, AUDE
Directeur du mémoire : MEADEL CECILE
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - IFP - Master Médias, publics et cultures numériques (finalité recherche)
Date de création : 26-09-2018
Description : L’expression de « marché des données », très répandue dans les médias et dans l’imaginaire collectif, suscite aujourd’hui un grand nombre de fantasmes. Entre les énormes profits réalisés par les GAFA, et les scandales à propos du commerce des données personnelles, c’est toujours du même « marché » dont il est question. Seulement, dès que l’on tente de comprendre ce qu’il y a vraiment derrière ce « marché des données » (les acteurs, l’organisation des échanges), on découvre une réalité complexe et difficile à saisir. En déconstruisant cette expression, on découvre un écosystème riche, composé d’une grande diversité d’acteurs qui s’approprient et valorisent les données selon des modèles différents. Les données ne forment pas un tout homogène. Données personnelles, données ouvertes (Open Data), ou encore données privées des entreprises (confidentielles ou non) ne sont pas soumises aux mêmes régulations, et répondent à des usages différents. Derrière le terme de « marché », des échanges variés, pas forcément marchands, entre différents acteurs (internautes, GAFA, Data Brokers, annonceurs etc.) se basent sur l’exploitation intensive des données personnelles (presque exclusivement). Permettant d’offrir des services publicitaires et marketing, la donnée n’est pas échangée pour elle-même, mais bien pour ce qu’elle permet de faire. Elle obtient de la valeur à travers les services qu’elle permet de produire (ciblage publicitaire, marketing analytique etc.) Plus qu’un « marché des données », il faudrait parler d’une économie capitaliste irriguée par la donnée. Enfin, au-delà de cette économie fondée sur le profit, d’autres types de valorisation des données émergent, reposant sur l’ouverture de celles-ci (Open Data, Smart City). En effet, ouvrir ne veut pas dire détruire, et donner accès à ses données librement peut générer de la valeur, parallèlement à l’exploitation capitaliste des données.
Mots-clés libres : Marché des données, Data, Big Data, Open Data, Smart City, économie circulaire, données privées
Directeur du mémoire : MEADEL CECILE
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - IFP - Master Médias, publics et cultures numériques (finalité recherche)
Date de création : 26-09-2018
Description : L’expression de « marché des données », très répandue dans les médias et dans l’imaginaire collectif, suscite aujourd’hui un grand nombre de fantasmes. Entre les énormes profits réalisés par les GAFA, et les scandales à propos du commerce des données personnelles, c’est toujours du même « marché » dont il est question. Seulement, dès que l’on tente de comprendre ce qu’il y a vraiment derrière ce « marché des données » (les acteurs, l’organisation des échanges), on découvre une réalité complexe et difficile à saisir. En déconstruisant cette expression, on découvre un écosystème riche, composé d’une grande diversité d’acteurs qui s’approprient et valorisent les données selon des modèles différents. Les données ne forment pas un tout homogène. Données personnelles, données ouvertes (Open Data), ou encore données privées des entreprises (confidentielles ou non) ne sont pas soumises aux mêmes régulations, et répondent à des usages différents. Derrière le terme de « marché », des échanges variés, pas forcément marchands, entre différents acteurs (internautes, GAFA, Data Brokers, annonceurs etc.) se basent sur l’exploitation intensive des données personnelles (presque exclusivement). Permettant d’offrir des services publicitaires et marketing, la donnée n’est pas échangée pour elle-même, mais bien pour ce qu’elle permet de faire. Elle obtient de la valeur à travers les services qu’elle permet de produire (ciblage publicitaire, marketing analytique etc.) Plus qu’un « marché des données », il faudrait parler d’une économie capitaliste irriguée par la donnée. Enfin, au-delà de cette économie fondée sur le profit, d’autres types de valorisation des données émergent, reposant sur l’ouverture de celles-ci (Open Data, Smart City). En effet, ouvrir ne veut pas dire détruire, et donner accès à ses données librement peut générer de la valeur, parallèlement à l’exploitation capitaliste des données.
Mots-clés libres : Marché des données, Data, Big Data, Open Data, Smart City, économie circulaire, données privées
Type : Dissertation
Format : Document PDF
Format : Document PDF
Entrepôt d'origine :
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-11041
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-11041
Type de ressource : Ressource documentaire