Les théories du complot autour de la mort de la princesse Diana (Document en Français)
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Auteur(s) : de Massacré, Victoire
Directeur du mémoire : D'ALMEIDA FABRICE
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - IFP - Master Médias, langages et sociétés (finalité recherche)
Date de création : 18-09-2018
Description : L’objet de ce mémoire est les théories du complot émergeant sur internet et dans la presse à la suite de l’accident de voiture de la princesse Diana. Celle-ci décède à Paris le 31 août 1997 à l’âge de 36 ans. Comme d’autres idoles qui l’ont précédé tels que Mike Brant, Marylin Monroe ou encore Jimi Hendrix, sa mort prématurée à participer à la construction de son mythe. D’une certaine façon, Lady Di devient éternelle. Le monde ne la verra jamais vieillir, et gardera en mémoire ses traits juvéniles et son sourire candide immortalisés par les photographes de la presse people. 20 ans après le drame, des livres, des documentaires, des musiques et même des œuvres d’art sont créés à la mémoire de la princesse. 20 ans après, les circonstances de sa mort continuent à déchainer les passions. Sur internet, les commentateurs de son décès se sont rapidement divisés en deux clans. D’un côté les partisans de la thèse du complot, orchestré par la famille royale, les agents secrets britanniques et français ou encore le Mossad. Sur des sites réputés pour avoir un rapport subjectif à l’information (Les Moutons Enragés, Le Nouvel Ordre Mondial, Stop Mensonges) des acteurs cherchent à susciter le trouble, le doute, puis l’adhésion d’un public autour d’une conspiration d’ampleur, savamment orchestrée en amont par des protagonistes qui agissent dans l’ombre. La rhétorique conspirationniste s’arc-boute autour des thèmes du mystère, du silence, de la duplicité et de la dissimulation. De l’autre côté, des médias reconnus et consensuels, bien insérés dans le système, (Le Point, 20 Minutes, France Info) ayant chacun des lecteurs ciblés, battent en brèche ces allégations de conspirations à coups de rapports, de preuves, de témoignages, de tons sarcastiques et suffisants. Ce mémoire montre, des prémices jusqu’à l’aboutissement, la manière dont émergent les théories conspirationnistes. Il y a bien un terreau fertile à cela : la médiatisation et le caractère spectaculaire d’un phénomène attire les adeptes de faits alternatifs. Ce mémoire montre que l’information ne fait pas consensus, et que la recherche de la vérité est au cœur d’une bataille âpre, idéologique et politique. La communication, définit comme l’ensemble des techniques et des usages qui permettent la diffusion d’un message, semble similaire. Les deux camps adverses se placent sur les mêmes supports sociotechniques et utilisent les mutations numériques comme des moyens de propagation de leurs idées et comme des sources de profit et de rentabilité. Ce qui différencie ces deux acteurs c’est sans doute une vision du monde diamétralement opposée : les complotistes pratiquent un ré-enchantement négatif du monde tandis que les réalistes l’acceptent dans toute son absurdité. Chez les uns il y a une forme de résilience, et chez les autres il y a une espèce d’abnégation qui pousse à la curiosité et à la réflexion.
Directeur du mémoire : D'ALMEIDA FABRICE
Éditeur(s) : Université Panthéon-Assas - IFP - Master Médias, langages et sociétés (finalité recherche)
Date de création : 18-09-2018
Description : L’objet de ce mémoire est les théories du complot émergeant sur internet et dans la presse à la suite de l’accident de voiture de la princesse Diana. Celle-ci décède à Paris le 31 août 1997 à l’âge de 36 ans. Comme d’autres idoles qui l’ont précédé tels que Mike Brant, Marylin Monroe ou encore Jimi Hendrix, sa mort prématurée à participer à la construction de son mythe. D’une certaine façon, Lady Di devient éternelle. Le monde ne la verra jamais vieillir, et gardera en mémoire ses traits juvéniles et son sourire candide immortalisés par les photographes de la presse people. 20 ans après le drame, des livres, des documentaires, des musiques et même des œuvres d’art sont créés à la mémoire de la princesse. 20 ans après, les circonstances de sa mort continuent à déchainer les passions. Sur internet, les commentateurs de son décès se sont rapidement divisés en deux clans. D’un côté les partisans de la thèse du complot, orchestré par la famille royale, les agents secrets britanniques et français ou encore le Mossad. Sur des sites réputés pour avoir un rapport subjectif à l’information (Les Moutons Enragés, Le Nouvel Ordre Mondial, Stop Mensonges) des acteurs cherchent à susciter le trouble, le doute, puis l’adhésion d’un public autour d’une conspiration d’ampleur, savamment orchestrée en amont par des protagonistes qui agissent dans l’ombre. La rhétorique conspirationniste s’arc-boute autour des thèmes du mystère, du silence, de la duplicité et de la dissimulation. De l’autre côté, des médias reconnus et consensuels, bien insérés dans le système, (Le Point, 20 Minutes, France Info) ayant chacun des lecteurs ciblés, battent en brèche ces allégations de conspirations à coups de rapports, de preuves, de témoignages, de tons sarcastiques et suffisants. Ce mémoire montre, des prémices jusqu’à l’aboutissement, la manière dont émergent les théories conspirationnistes. Il y a bien un terreau fertile à cela : la médiatisation et le caractère spectaculaire d’un phénomène attire les adeptes de faits alternatifs. Ce mémoire montre que l’information ne fait pas consensus, et que la recherche de la vérité est au cœur d’une bataille âpre, idéologique et politique. La communication, définit comme l’ensemble des techniques et des usages qui permettent la diffusion d’un message, semble similaire. Les deux camps adverses se placent sur les mêmes supports sociotechniques et utilisent les mutations numériques comme des moyens de propagation de leurs idées et comme des sources de profit et de rentabilité. Ce qui différencie ces deux acteurs c’est sans doute une vision du monde diamétralement opposée : les complotistes pratiquent un ré-enchantement négatif du monde tandis que les réalistes l’acceptent dans toute son absurdité. Chez les uns il y a une forme de résilience, et chez les autres il y a une espèce d’abnégation qui pousse à la curiosité et à la réflexion.
Type : Dissertation
Format : Document PDF
Format : Document PDF
Entrepôt d'origine :
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-10741
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : univ-pantheon-assas-ori-10741
Type de ressource : Ressource documentaire